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Microsoft poursuivi par l’ACCC pour avoir dissimulé un Microsoft 365 moins cher

Publié le 27 octobre 2025 • Microsoft

L’autorité australienne de la concurrence (ACCC) a intenté une action en justice contre Microsoft, l’accusant d’avoir trompé ses abonnés en dissimulant l’existence d’un abonnement Microsoft 365 moins cher sans Copilot, l’assistant d’intelligence artificielle intégré en octobre 2024.

Les faits reprochés

Selon l’ACCC, la modification des offres s’est traduite en Australie par des hausses tarifaires de 45 % pour l’offre personnelle et de 29 % pour la formule familiale, affectant environ 2,7 millions d’abonnés. L’autorité reproche à Microsoft d’avoir présenté aux consommateurs un  » choix  » limité : accepter la nouvelle offre incluant Copilot ou résilier.

Gina Cass-Gottlieb, présidente de l’ACCC, déclare :  » Nous alléguons que ces communications étaient fausses ou trompeuses, car elles donnaient l’impression que les consommateurs devaient accepter les formules plus chères intégrant Copilot, et que la seule autre option était d’annuler. « 

Une troisième option  » Classic  » peu visible

Selon l’ACCC, une troisième possibilité – un forfait dit  » Classic  » qui conserve les fonctionnalités antérieures au prix précédent, sans Copilot – existait, mais n’était révélée qu’aux utilisateurs au moment d’entamer la procédure de résiliation. L’autorité affirme que Microsoft a  » délibérément omis toute référence aux forfaits Classic  » dans ses communications initiales.

Situation en France

La France a connu un scénario comparable : Microsoft 365 Personnel est passé de 70 à 100 euros par an et l’offre Famille de 100 à 130 euros, une augmentation d’environ 42 %. Microsoft indique que la formule  » Classique  » est également disponible en France, mais accessible après plusieurs étapes et  » pour une durée limitée « . Aucune autorité française n’a, à ce jour, engagé de poursuites similaires.

Ce que conteste l’ACCC

  • L’ACCC ne conteste pas le principe d’une hausse tarifaire ou l’introduction d’une nouvelle offre, mais la manière dont l’information a été présentée aux consommateurs.
  • Si la justice australienne retient les griefs, Microsoft pourrait encourir des sanctions financières importantes, pouvant atteindre 50 millions de dollars par infraction.

Le dossier sera examiné par les tribunaux fédéraux australiens, qui devront notamment déterminer si les communications de Microsoft ont privé les consommateurs d’un choix pleinement éclairé.

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